Article du Télégramme publié par Amélie Joret le 07 février 2024 à 12h00

La vitrine photo « Saint-Valentin » des commerçants d’Auray, faite par les élèves du lycée des Métiers d’Art Bertrand Du Guesclin

Une vitrine photo a été conçue par les secondes en bac pro tapisserie ameublement au Lycée du Guesclin de Brec’h pour célébrer la Saint-Valentin. Elle sera visible au petit théâtre d’Auray, vendredi 9 février.

Pas de rose, ni de rouge et encore moins des petits cœurs dans cette vitrine. Même si c’est pour célébrer la Saint-Valentin, Gaëlle Lefoulon, responsable et animatrice d’Auray Préférence voulait quelque chose de « joli et pour ceux qui n’ont pas de Valentin ».

La vitrine « Saint-Valentin » des commerçants d’Auray, a été conçue par les élèves du lycée du Guesclin. (Le Télégramme/Amélie Joret)

Une vitrine photo hors des clichés prendra donc place au rez-de-chaussée du petit théâtre d’Auray vendredi 9 février. Réalisée par les secondes en bac pro tapisserie ameublement du lycée des métiers d‘art Bertrand du Guesclin, cette vitrine permettra à ceux qui le souhaitent, de se faire prendre en photo et d’avoir une carte postale avec une citation d’amour.

Un joli décor de Saint-Valentin, pour couple, amis et famille

Cette commande est le fruit de six mois de travail. Pour sa vitrine photo Saint-Valentin des commerçants, Gaëlle Lefoulon, avait plusieurs critères : pas de rose ni de rouge et pas de petits cœurs partout. « L’idée était d’avoir un joli décor de Saint-Valentin pour que les gens, en couple, en famille ou entre amis, puissent repartir avec leurs photos et une carte postale de mots d’amour. Alors, j’ai demandé un partenariat avec le lycée Duguesclin pour mettre en lumière ses savoirs », explique Gaëlle Lefoulon, responsable et animatrice d’Auray Préférence.

Le processus de travail a été élaboré en amont grâce à l’équipe pédagogique du lycée. « On a orienté les élèves et elles ont commencé à réfléchir par petit groupe de quatre ou cinq sous forme de planche de recherche », explique Stéphanie Boble, enseignante tapisserie ameublement.

La vitrine « Saint-Valentin » est tapissée de rose cousu main et puise ses inspirations chez le peintre néerlandais Piet Mondrian. (Le Télégramme/Amélie Joret)

Puis « les élèves m’ont proposé un cahier des charges et sept projets. Ça a été difficile de choisir », témoigne Gaëlle Lefoulon, qui à fini par « n’en retenir qu’un ».

La commande a été prise au sérieux. « On s’est inspirées sur Pinterest en fonction du cahier des charges, puis en trois semaines, on a présenté notre planche », confient Itia, Jade et Leïla, à l’origine du projet retenu. « C’était compliqué à mettre en place car il ne fallait pas de rose, de rouge ni des cœurs. C’était quand même dur au début, puis une fois qu’on a eu les idées ça allait », ajoutent avec satisfaction les élèves.

Plusieurs professeurs impliqués

Ce projet, budgété à 250 €, a mêlé plusieurs matières scolaires. « Je leur ai appris à faire un devis et savoir calculer les surfaces pour confectionner les fauteuils », raconte Jean-Marc Roue, professeur de mathématiques-sciences, qui enseigne six heures et demie par semaine à cette classe. Concernant les choix des mots d’amour, ils ont été réfléchis pendant les cours de Phillipe Guinel, enseignant de français.

Pour se faire tirer le portrait, il faudra être en possession d’un bon délivré par un commerçant partenaire après avoir effectué un achat.

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