Une rentrée sous le signe des chantiers au lycée des métiers d’art Bertrand-du-Guesclin, à Brec’h
Fin de la construction d’un internat et d’un gymnase neufs, second portail d’entrée… Au lycée des métiers d’arts Bertrand-du-Guesclin, à Brec’h, en lisière d’Auray (Morbihan), l’actualité principale de cette rentrée 2025 a trait aux chantiers en cours.
De gauche à droite, avec en arrière-plan le nouvel internat dont la construction se termine au lycée Bertrand-du-Guesclin : Vincent Didier, proviseur ; Corinne Pilon, secrétaire générale ; Emmanuel Mauger, directeur délégué aux formations, et Amélie Dixneuf, secrétaire de direction.
Nouvel internat, gymnase neuf, second portail d’entrée… Au lycée des métiers d’arts Bertrand-du-Guesclin, seul établissement de ce type dans l’académie de Rennes, l’actualité principale de cette rentrée 2025 est « liée aux travaux, qui concernent plusieurs espaces », souligne Vincent Didier, proviseur. La semaine dernière, l’ensemble des chantiers se poursuivaient bon train dans ce lycée situé à Brec’h, en lisière d’Auray (Morbihan).
La construction du futur gymnase se poursuit.
Côté élèves, toutes les formations sont « au complet », ce qui « confirme l’attractivité du lycée », se réjouit Vincent Didier, qui effectue sa deuxième rentrée à Bertrand-du-Guesclin. « On s’installe dans la continuité du travail de l’an dernier. Le lycée vit bien. Tous les feux sont au vert. » Ces dernières années, « on était en mode travaux. On va retrouver un espace paysager, un lieu de travail agréable à vivre, personnels et élèves. »
Effectif stable
Cette année scolaire, 375 élèves sont inscrits en formation initiale ou dérogatoire, ainsi qu’une trentaine d’adultes en formations Greta. Soit un total de « 405 apprenants », un niveau « très stable ». Ils se répartissent dans trois familles de formations : bois, communication visuelle, décoration. L’établissement compte 85 personnels, dont une cinquantaine d’enseignants. « Tous les postes sont pourvus. » L’année passée, élèves et professeurs s’étaient mobilisés contre la fermeture de la formation complémentaire d’initiative locale (FCIL) restauration de meubles anciens. En vain. « On déplore cette fermeture. »
Sur le plan des travaux, un premier changement est effectif dès ce mois de septembre : auparavant, élèves, personnels et extérieurs accédaient par un seul et même portail, avec parking à l’intérieur. Cet été, « un second a été créé, dédié aux élèves », piéton et donnant sur un parvis dallé. Ce dernier se prolonge jusqu’à l’internat, dont la construction se termine.
Une nouvelle entrée, dédiée aux élèves uniquement, était en cours d’aménagement mardi 26 août 2025. Son cheminement, dallé, passera entre ces deux pins. Personnels et personnes extérieures continueront d’utiliser l’entrée déjà existante (située plus à droite sur cette photo), avec parking.
Internat livré au printemps
D’une capacité de 216 lits (contre 174 pour l’actuel), doté d’un foyer des élèves en rez-de-chaussée, ce futur internat, en construction depuis octobre 2023, aura quelques mois de retard. Sa livraison interviendra finalement « au printemps 2026 », indique Kaourintine Hulaud, vice-présidente de la Région, référente pour le pays d’Auray. La raison : « Les difficultés d’une entreprise de revêtement de sols qui avait postulé. On est obligé de dénoncer le marché. »
La finalisation du gymnase de 2 000 m² et de logements de fonction pour le personnel est aussi impactée : leur mise en service passe « à l’automne 2026 », poursuit l’élue. La déconstruction du vieil internat et de l’ancienne salle de sport aura lieu dans la foulée ; leurs emplacements seront enherbés. L’ensemble de ces chantiers représente un budget de 22,72 millions d’euros, taxes comprises.
La livraison du bâtiment qui abritera les logements de fonction aura lieu en 2026
« Un des meilleurs de France »
Un autre programme est en cours dans ce lycée des métiers d’art, « un des meilleurs de France, avec une qualité d’enseignement et des réalisations des élèves extraordinaires » : un nouvel atelier graphisme et décors, une lingerie mutualisée (avec le lycée Benjamin-Franklin), plus des locaux destinés aux agents. L’enveloppe s’élève à 6 millions d’euros, pour « une mise en service au printemps 2026 », termine Kaourintine Hulaud.
Pour l’instant, les enseignements de cette filière signalétique et décors graphiques sont installés « dans des préfabriqués en bois, indique Vincent Didier. Leurs espaces sont reconstruits dans un nouveau bâtiment en lieu et place de l’ancien. » Ensuite, « les préfabriqués seront réhabilités pour recentrer le CDI [Centre de documentation et d’information] ». Ils abriteront également « une salle de cours supplémentaire pour l’enseignement général, plus une dédiée au travail en autonomie des élèves ».
(Article paru dans Ouest-France / Virginie Jamin du 31/08/2025)
