Au lycée Du Guesclin, de Brec’h, ils sont les graphistes et les scénographes de demain.
Des élèves de seconde et de terminale de Du Guesclin mettent leurs talents en commun pour réaliser un projet autour d’un cabinet de curiosité. L’occasion de toucher du doigt leurs futurs métiers.
Accompagnés par leurs professeurs et coachés par Violaine Fayolle, les élèves de terminale filière communication visuelle pluri médias et les secondes filières marchandisage visuel travaillent ensemble sur un projet de cabinet de curiosité.
Ils pourront travailler dans des grandes enseignes ou de petites entreprises, ou encore être à leur compte, ce sera selon leurs compétences, les opportunités de carrière ou plus simplement le choix qui feront à l’issue de leur formation au lycée Du Guesclin. Une formation qu’ils devront sans doute compléter par des études post bac. Mais pour le moment les terminales de la filière communication visuelle plurimédias et les secondes de la filière marchandisage visuel regardent dans la même direction et travaillent sur un projet commun qui leur permet déjà de toucher du doigt ce que seront leurs futurs métiers.
Les élèves de terminale filière communication visuelle plurimédia et les secondes filières marchandisage visuel sont coachés par Violaine Fayolle.
Un cabinet de curiosité
Ce travail initié par plusieurs professeurs est mis en scène par Violaine Fayole, artiste plasticienne installée à Lorient. En véritable chef d’orchestre, elle dirige les seize terminales et les 24 secondes pour que le projet prenne corps. À ses côtés Régane Galerne, Sylvie Noé et Janie Habasque accompagnent leurs élèves dans leur créativité. Autour de la réalisation d’un cabinet de curiosité, dont le thème a été choisi par chaque lycéen de terminale selon ses goûts, Violaine Fayole s’investit depuis le début de l’année pour que chaque terminale puisse, en mars, présenter son petit théâtre de papier mis en scène par l’un de ses camarades de seconde.
Les élèves de terminale filière communication visuelle plurimédia et les secondes filières marchandisage visuel travaillent ensemble sur un projet de cabinet de curiosité.
Un travail en binôme ou trinôme
Un travail à quatre ou six mains qui permet déjà de mettre les jeunes en situation et d’installer une sorte de tutorat entre les lycéens. Une expérience en tous points positive. « Nos élèves retrouveront ce genre de cas pratiques dans le monde du travail », souligne Sylvie Noé, professeur d’atelier en communication visuelle. Ici les terminales sont les donneurs d’ordre.
En transformant leur création graphique, en linogravure qui servira de base à leur théâtre de papier en 3D, ils ont mis en musique leur talent de dessinateur, déclinant des thèmes autour de l’amour, des univers fantastiques, des jeux vidéo. « Avec la filière communication visuelle pluri médias nous formons des graphistes. Ces jeunes travaillent beaucoup sur ordinateurs, ils seront graphistes, infographistes, illustrateurs, créateurs d’affiches, ils pourront entrer dans des agences de pub », explique Régane Galerne, professeur d’arts appliqués et d’histoire de l’art.
Chaque élève de terminale filière communication visuelle plurimédia a présenté sa linogravure.
Des metteurs en scène
Les secondes de la filière marchandisage visuel, eux, sont les metteurs en scène. Ils se destinent à la mise en scène d’objets. Ils pourront intégrer de grandes enseignes comme Ikea, Maisons du monde, voire travailler pour des Maisons prestigieuses comme Hermès, Louis Vuitton… « Ce sont nos bricoleurs », assure Janie Habasque, leur professeur de marchandisage visuel. Ses touche-à-tout ont comme objectif de mettre en valeur les produits dans des environnements très différents comme la réalisation de vitrines, l’orchestration de stands dans des salons, pour des événements divers. Ils sont sollicités à tous niveaux pour faire de la scénographie. À travers ce projet, les élèves balayent les différentes facettes d’un sujet monté de A à Z et qui sera présenté lors des portes ouvertes les 14 et 15 mars prochains au lycée.
(Article et photos parus dans le journal Le Télégramme/Véronique Le Bagousse du 04/12/2024)